Jour 1 – La courge, quesako ?

Courge du jour bonjour!

Une courge locale qui a du caractère : la courge musquée de provence !

✅ Lien vers le dossier le Monde: https://jardinage.lemonde.fr/dossier-1001-courge-musquee-provence-cucurbita-moschata-muscade.html

✅ Que faire avec la courge musquée de Provence ? Un classique simple qui fait du bien à cette époque ! La SOUPE! Retrouvez une recette proposée par “Cuisine-moi un fenouil”: Soupe paysanne à la courge musquée de Provence

Qui n’a pas un souvenir d’un moment où l’on fait nos premiers feux dans la cheminée, où les champignons commencent à pointer leur nez, où les arbres changent de couleur et que de gros fruits aux formes étranges et couleures vives apparaissent dans les jardins et sur les étales du marché ? Vous l’avez compris… c’est l’automne ! Ces fruits dans les yeux d’un enfant semblent arriver d’un autre monde : avec leurs rides, bosses, couleurs, formes alambiquées, et pourtant… on nous dit que ce sont tous des courges ! Mais pourquoi ? Au fait… qu’est ce qu’une courge ?

La courge n’est qu’en fait un regroupement vernaculaire pour plusieurs espèces du genre Cucurbita dans la grande famille des Cucurbitacées. L’Homme cultive majoritairement trois espèces de ce genre : Cucurbita pepo (qui regroupe la courge, courgette, courge spaghetti, pâtisson, et la citrouille vraie) ; Cucurbita maxima (incluant les potirons et le potimarron) et Cucurbita moschata (les courges musquées qui rassemble : le butternut, la courge longue de nice et la fameuse musquée de provence)

Ces fruits originaires d’amérique du sud sont cultivés et consommés aujourd’hui partout sur la planète pour leurs apports nutritionnels importants. En effet, ces fruits charnus pouvant aller du kilogramme à la tonne pour certaines variétés, sont des sources d’énergie et de vitamines qui se conservent très bien de l’hiver jusqu’au début du printemps. Sa culture, bien que gourmande en azote et en eau nécessite très peu d’entretien et peut-être cultivée en mi-ombre. De plus, associées à des cultures hautes tel que le maïs et la canne à sucre, les courges peuvent être utilisés pour maximiser les rendements notamment en agro-écologie intensive.

De nombreux peuples ont réalisés une sélection donnant aujourd’hui une diversité variétale très importante. Cependant, avec l’uniformisation de l’agriculture, l’existence de ces variétés a été mise à rude d’épreuve. Trop irrégulières, ou à rendements trop faibles, de nombreuses variétés ne correspondaient pas aux attentes de l’agro-industrie et des consommateurs. Il existe cependant des conservatoires et des jardiniers-maraîchers qui tentent tant bien que mal de perpétuer cette biodiversité cultivée héritée. Vous pouvez par exemple retrouver 43 variétés de courges différentes au Château de Rivau dans l’Indre et Loire ou bien plus près de Montpellier, 13 variétés chez M. POOT près de  Lodève.

 

Je vous remercie d’avoir suivi ce premier jour de la semaine de la courge, retrouvez nous demain pour une investigation autour de l’évolution des cucurbitacées.

Le pôle Agro’biodiversité du GNAUM vous souhaite une belle fin de soirée, à demain !

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